Art De La Guerre
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mini campagne 2ème croisade
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 Art De La Guerre Index du Forum > Campagnes et ScĂ©narios
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Friedrich
Centurion


Inscrit le: 06 Oct 2008
Messages: 441
Localisation: Nancy
MessagePosté le: Ven Déc 03, 2010 10:21 am    Sujet du message: mini campagne 2ème croisade Répondre en citant
CONTEXTE
(source wikipedia)

Les chrétiens avaient réussi l'impossible en reprenant la ville de Jérusalem aux musulmans en 1099. Après la bataille d'Ascalon, où ils repoussèrent l'armée de secours égyptienne, ils fondèrent quatre États latins, qui se trouvèrent rapidement isolés en Orient.
Confrontés aux Turcs d'un côté et aux Byzantins de l'autre, les croisés étaient en état de guerre quasi-permanent. De surcroît, de nombreux pèlerins avaient décidé de retourner en Europe après la croisade, satisfaits d'avoir rempli leurs serments et pressés de retrouver leurs terres et leurs familles.
La prospérité du royaume de Jérusalem ayant affaibli son esprit guerrier, et les querelles internes réduisant ses ressources, lorsque la forteresse frontalière d'Édesse tombe aux mains de Zengi de Mossoul, le 24 décembre 1144, la situation du royaume chrétien devient critique.
En apprenant la nouvelle, le pape Eugène III émet, le 1er décembre 1145, la bulle pontificale Quantum praedecessores, appelant à une nouvelle croisade.

LES DYNASTIES TURQUES

Les Seldjoukides de Roum sont les rivaux des danichmendides dans la lutte pour la suprématie turque en Anatolie. En 1142 Mas-ûd Ier, Sultant de Roum, profite d'une querelle de succession chez les danichmendides pour instaurer sa suzerainetré. Durant la même période, il stoppe la reconquête de l'Anatolie entreprise par Manuel Ier, mais la menace d'une seconde croisade pousse les adversaires à s'entendre…

Nur ad-Din est le principal adversaire des Etats latins et prône pour cela l'unification du monde musulman. Second souverain de la dynastie zenguide étendant sa domination depuis Mossoul jusqu'à Alep, il mène une série d'attaques contre la Principauté d'Antioche, et en 1146, reprend Edesse révoltée dont il fait massacrer la population.

Plus au Sud, l'Emirat de Damas est dirigé par le régent Mu'in ad-Din Unur à la fidélité indéfectible envers la dynastie bouride. Afin de préserver son indépendance face aux menées zenguides, l'Emirat préfère le plus souvent nouer des alliances avec les francs.

La dynastie monqidhite de Shaizar a quant à elle depuis longtemps fait allégeance aux Zenguides, depuis qu'en 1138 Zengui fit lever le siège entrepris contre elle par les byzantins.

LES DYNASTIES AFRICAINES

Sous le règne d'Al-Hâfiz le pouvoir du califat fâtimide est restreint à l'Égypte et au Yemen. Les continuelles luttes internes pour le pouvoir l'affaiblissent considérablement. L'Egypte fatimide confrontée à l'insoumission récurrente des dynasties berbères d'Ifriqya, entretient de fait de bonnes relations avec la thalassocratie Sicilienne.

En Ifriqya la dynastie berbère ziride règne au nom des Fâtimides jusqu'en 1014, date à laquelle la dynastie hammadide se déclare indépendante et reconnaît la légitimité des califes abassides de Bagdad. En 1147, sous le règne de Yahya ibn Abd al-Aziz, réputé d'un caractère mou et efféminé, la puissance des Hammadides est sur le déclin, en proie à de nombreuses révoltes et devant faire face aux expéditions des normands de Sicile…

L'ITALIE

En 1139, Roger de Hauteville finit d'unifier le Royaume normand de de Sicile, lorsqu'il capture le Pape Innocent II qui se voit contraint de le reconnaître, en échange de son hommage, Roi de Sicile, Duc d'Apulie et Prince de Capoue. Roger II inaugure alors une politique de prestige sur la scène internationale, en relançant la conquête de l'Ifriqya.

Suite à la chute d'Edesse prise par Zengui en 1144, le pape Eugène III lance la deuxième croisade le 1er décembre 1145. Forcé de s'éloigner de Rome, il voyage en Italie, en Allemagne, en France et ne peut rentrer que momentanément à Rome. La papauté est liée aux Empereurs Germaniques qui sont déjà intervenus en sa faveur quelques années plus tôt dans le conflit l'opposant aux Normands de Sicile. Sur place en Italie centrale, Oddone Frangipane est un des principaux soutients séculiers de la papauté.

LES CROISES

Louis VII le jeune est à ce point en délicatesse avec le papauté, qu'Innocent II l'excommunie en 1141. En 1144 la conférence de St. Denis règle le conflit et Louis VII, pour en sceller le règlement, accepte de prendre part à la deuxième croisade. Le roi prend la croix en 1146 et l'année suivante il part à la tête d’une nombreuse armée.

Conrad III de Hohenstaufen, roi romain germanique de puis 1138, se laisse convaincre à son tour. Les germains ont déjà décidé de voyager à travers la Hongrie du fait de l’impraticabilité de la route maritime, Roger II, roi de Sicile, étant un ennemi de Conrad.

Bien que beaucoup de nobles français se méfient de la route terrestre traversant l’empire byzantin dont la réputation souffre encore des pertes occasionnées aux premiers croisés, les français décident de suivre Conrad. Ils se mettent en marche à partir de Metz, puis passent par la vallée du Danube où ils sont rejoints par l’armée de l’empereur. Les deux armées arrivent à Constantinople en octobre 1147…

L’EMPIRE BYZANTIN

Manuel Ier en devenant Basileus en 1143, hérite également des alliances et des projets de reconquête de son père Jean II. En 1147, il autorise le passage des deux armées de la deuxième croisade mais craint que les troupes des croisés ne renforcent la principauté d’Antioche où il veut rétablir sa souveraineté, et qu’elles affaiblissent l’alliance germano-byzantine contre Roger II de Sicile.

Des troupes byzantines suivent les croisés, essayant de contenir leurs débordements tandis que d’autres troupes sont positionnées à Constantinople pour défendre la capitale. De nombreux épisodes d’hostilité entre les Grecs et les Francs sur leur ligne de marche amènent presque un conflit entre Manuel et ses invités…

LA CILICIE

Reprise aux Arméniens en 1139 par Jean II, la Cilicie reste disputée par la dynastie Roupénide. En 1140 Leon Ier meurt en captivité à Constantinople, mais en 1143 son fils Thoros II parvient à s'échapper et revient dans les montagnes ciliciennes, où il commence par reprendre les citadelles, puis les villes de la plaine…

ETATS LATINS

La Principauté d'Antioche

Antioche est le principal objet de discorde entre Byzance et les Etats latins. Prise par les musulmans en 1084, puis en 1098 par Bohémond de Tarente qui y fonda une principauté, Alexis Ier, puis Jean II réclamèrent en vain le retour de la principauté dans l'empire. En 1136 Raymond de Poitiers comme ses prédécesseurs attaqua la province Byzantine de Cilicie. Mais Jean II riposta, assiéga Antioche, et obligea Raymond à reconnaître sa suzeraineté.
Dès 1144, la principauté fait face aux attaques de Nurad-din…

Le Royaume de JĂ©rusalem

Le royaume de Jérusalem est né de la Première croisade et de la prise de Jérusalem en 1099
En 1143 Baudoin II est proclamé roi à l’âge de treize ans sous la régence de sa mère Mélisende qui continue la politique de Foulque consistant à rester alliée avec Damas contre les zenguides…

Le Comté de Tripoli

Ce n'est qu'en 1109 à l'initiative du comte de Toulouse évincé par les barons francs d'Antioche et de Jérusalem que le comté de Tripoli est crée. La population franque du comté est principalement constituée de croisés originaires d'Occitanie et d'Italie. Des États latins d'Orient, c'est le seul où l'on parle la langue d'oc, contrairement aux autres qui parlaient la langue d'oil. Dès sa création le comté de Tripoli entretient de bonnes relations avec Byzance mais les relations avec les Francs des autres Etats sont bien moins cordiales.

En 1137, vaincu par Zengi à la bataille de Mont-Pélerin, le comte Pons est capturé puis exécuté. Son fils Raymond II poursuit alors l'armée de Zengi qui se dirige vers Jérusalem.
Vaincu à son tour il est capturé mais est finalement libéré contre rançon 5 ans plus tard en 1142…


Afin de refléter la diplomatie méditerranéenne à l’automne 1147, les joueurs sont répartis au début de la campagne en de quatre « entente » plus ou moins formelles qui se sont constituées autour de la rivalité à la fois entre Byzantins et Normands de Sicile et entre Turcs et Etats latins d’Orient.

ENTENTE BYZANTINE

EMPIRE BYZANTIN (liste n° 184)Capitale : Constantinople
Fiefs : Hellas, Macédoine, Epire, Thrace, Bithynie, Phrygie
Généraux :
- Manuel Ier (Basileus) +2
- Jean Doukas +1
Diplomatie :
- Entente avec L’Emir d’Ifriqiya, le Pape, et la Croisade allemande
- Suzerain du Prince d’Antioche
- Casus belli contre Roi de Sicile, le Prince des Montagnes et le Sultan de Roum

ETATS DU PAPE (liste n°181)
Capitale : Rome
Fief : Latium
Général : Oddone Frangipane +1
Diplomatie :
- Entente avec l’Empereur Byzantin et la croisade allemande
- Casus Belli contre le Roi de Sicile

CROISADE GERMANIQUE (liste n°183)
Général : Conrad III (Roi des romains) +1
Diplomatie :
- Entente avec l’Empereur Byzantin et le Pape
- Casus belli contre tous les Musulmans

IFRIQIYA HAMMADIDE (liste n°196 – option après 1145 uniquement)
Capitale : Mahdia
Fiefs : Ifriqiya, Syrtique
Général : Motarref-Ibn-Ali-Ibn-Hamdoun (Jurisconsulte) +1
Diplomatie :
- Entente avec l’empereur Byzantin
- Casus belli contre le Roi de Sicile et le Calife Fâtimide

ENTENTE SICILIENNE

ROYAUME DE SICILE (liste n° 180 – avant 1194)
Capitale :Palerme
Fiefs : Sicile, Apulie
Généraux :
- Roger II (Roi de Sicile) +1
- Georges d’Antioche (Emir des Emirs) +1
Diplomatie :
- Entente avec le Calife Fâtimide
- Casus Belli contre l’Empereur Byzantin

PRINCIPAUTE DE CILICIE (liste n° 185)
Capitale : Sis
Fief : Cilicie
Général: Thoros II (Prince des Montagnes) +1
Diplomatie :
- Entente avec la Principauté d’Antioche
- Casus Belli contre l’Empereur Byzantin et l’Atabeg d’Alep

CROISADE FRANCAISE (liste n° 175)
Général : - Louis VII (Roi de France) +1
Diplomatie : - Entente avec le roi de Sicile
- Casus belli contre tous les Musulmans

EMPIRE FATIMIDE (liste n°194 – après 1074)
Capitale : Le Caire
Fiefs : Cyrénaïque, Basse Egypte
Généraux :
- Al-Hafiz (Calife) +1
- Al-Adil (Vizir) +1
Diplomatie :
- Entente avec le roi de Sicile
- Casus Belli contre l’Emir d’Ifriqyia

ENTENTE TURCO-SYRIENNNE

DYNASTIE ZENGUIDES (liste n° 197)
Capitale : Alep
Fief : Emirat d’Alep
Généraux :
- Nur ad-Din (Atabeg d’Alep) +2
- Shirkuh +1
Diplomatie :
- Entente avec le Malik Danichmendide
- Suzerain de l’Emir de Shayzar
- Casus Belli contre tous les chrétiens

DYNASTIE MONQIDHITE (liste n° 197)
Capitale : Shayzar
Fief : Emirat de Shayzar
Général : Asakir Sultan (Emir de Shayzar) +1
Diplomatie : Vassal de l’Atabeg d’Alep

DYNASTIE SELDJOUKIDES DE ROUM (liste n° 195 – avant 1157)
Capitale : Iconium
Fief : Cappadoce
Général : Mas-ûd Ier (Sultan de Roum) +2
Diplomatie :
- Suzerain du Melik Danichmendide
- Casus Belli contre tous les chrétiens

DYNASTIE DANICHMENDIDE (liste n° 195 – avant 1157)
Capitale :SĂ©baste
Fiefs : Petite Arménie
Général : Yagibasan (Melik Danichmendide) +1
Diplomatie :
- Entente avec l’Atabeg d’Alep
- Vassal du Sultan de Roum
- Casus Belli contre le Sultan de Roum

ENTENTE LATINE

ROYAUME DE JERUSALEM (liste n°187 – avant 1191)
Capitale : Jerusalem
Fief : Judée
Général : Manassès de Hierges (Connétable) +1
Diplomatie :
- Entente avec l’Emirat de Damas et la Principauté d’Antioche.
- Suzerain du comté de Tripoli
- Casus Belli contre l’Atabeg d’Alep

COMTE DE TRIPOLI (liste N°187 – avant 1191)
Capitale : Tripoli
Fief : Comté de Tripoli
Général : Raymond II (Comte de Tripoli) +1
Diplomatie :
- Entente avec l’Empire Byzantin
- Vassal du Royaume de Jerusalem
- Casus Belli contre l’Atabeg d’Alep

PRINCIPAUTE D’ANTIOCHE (liste n°187 – avant 1191)
Capitale : Antioche
Fief : Principauté d’Antioche
Général : Raymond de Poitiers (Prince d’Antioche) +1
Diplomatie :
- Entente avec le Prince des Montagnes et le Roi de Jerusalem
- Vassal de l’Empereur Byzantin
- Casus Belli contre l’Empereur Byzantin et l’Atabeg d’Alep

DYNASTIE BOURIDE (liste n°197)
Capitale : Damas
Fief : Emirat de Damas
Général : Mu'in ad-din Unur (Régent) +1
Diplomatie :
- Entente avec le Roi de JĂ©rusalem
- Casus Belli contre l’Atabeg d’Alep

ARMEES EXTERIEURES

Serbes – Liste n° 157
Hongrois – Liste n° 204 (avant 1150)
Coumans – Liste n° 207
Géorgiens – Liste n° 205 (après 1118)
Dynasties bédouines – Liste n° 139 (sauf Hamdanides d’Alep)
Beja – Liste n° 162
Touareg – Liste n° 202




CALENDRIER

La campagne dure 5 tours correspondant à la période comprise entre l’arrivée des croisés à Constantinople et l’échec du siège de Damas. Soit d’octobre 1147 à juillet 1148.

Tour 1 : octobre-novembre 1147
Tour 2 : décembre 1157-janvier 1148
Tour 3 : février-mars 1148
Tour 4 : avril-mai 1148
Tour 5 : juin-juillet 1148

SEQUENCE DE JEU:

1- Phase des petits arrangements
2- Initiative et premier mouvement
3- Initiative et second mouvement
4- Batailles rangées
5- Ajustement des points de trésor et de prestige

INITIATIVE

Chaque joueur dispose d'un pion représentant son unique armée et d’une carte d’initiative.
L’ordre d’initiative est déterminé aléatoirement par tirage des cartes. Les vassaux sont jouent lors de l'activation de leur suzerain, soit avant soit après lui selon les indications de ce dernier. Néanmoins un état vassal peut jouer à son initiative, soit avec le consentement de son suzerain, soit à sa propre discrétion, auquel cas il s’agit d’une rupture de vassalité

Au premier tour l’initiative revient automatiquement au Royaume de Sicile et les deux armées croisées sont à Constantinople.

Déplacement des armées

Premier mouvement

Les armées peuvent se déplacer de 2 zones terrestres. Lorsqu'elle entre dans une zone contenant une autre armée, l'armée en phase doit alors déclarer son intention d'attaquer l'armée opposée ou pas, puis c'est au tour de l'armée présente en premier dans la zone (celle qui n'est pas en phase) de faire de même.

Si aucune des deux armées ne veut livrer bataille, l'armée en phase peut poursuivre son mouvement dans la limite de 2 zones par tour.

D'autres armées peuvent venir soutenir l'une des deux armées engagées et sont dans ce cas traitées comme des corps alliés. Les armées engagées en bataille rangée n'ont pas d'influence sur les mouvements des autres armées.

Les déplacements par mer ne peuvent se faire qu'avec le consentement de l'Empereur Byzantin ou du Roi de Sicile, qui peut librement négocier ce consentement. Une armée qui se déplace par mer doit commencer son mouvement depuis une zone côtière et le termine dans autre zone côtière désignée au moment de son embarquement.

Second mouvement

Toute armée non engagée en bataille rangée et ne s'étant pas déplacé pendant son initiative, a la possibilité de faire un mouvement terrestre de réaction limité à une zone. L'ordre des mouvements de réaction est déterminé aléatoirement parmi les joueurs ayant déclaré leur intention de réaliser un mouvement de réaction.

Toute armée venant apporter un soutient dans une bataille rangée lors d'un second mouvement entre sur le champ de bataille en marche de flanc.

GENERAUX

En dehors des généraux présent en début de campagne, il est possible de créer autant de généraux que nécessaire mais ceux-ci sont ordinaires. A la fin de chaque bataille (gagnée ou perdue), le vainqueur lance 1D6 pour chacun de ses généraux survivants pour vérifier s’il passe au niveau supérieur. Si le joueur a perdu la bataille, il a un malus de -1 sur les tirages :

Compétent 4+
Brillant 5+
Stratège 6+

BATAILLES RANGEES

Deux armées se livrent bataille sur une table de jeu avec des figurines. Les règles normales de l’Art de la Guerre s’appliquent excepté que :

- le terrain doit ĂŞtre choisi parmi ceux de la province (cf. tableau des provinces).
- les généraux ne sont pas pris dans le budget de l’armée (ou du corps allié) mais correspondent aux chefs de l’armée (néanmoins le gain de points de budget pour l'inclusion et/ou la non fiabilité des généraux est pris en compte). On ne tient donc pas compte des points de commandement de la liste d’armée.
- Le budget disponible pour la bataille est déterminé par un jet de 2D6 ajusté par les modificateurs ci-dessous :


2D6 - Force de l’armée
2 - 80
3 - 82
4 - 84
5 - 86
6 - 88
7 - 90
8 - 92
9 - 94
10 - 96
11 - 98
12+ - 100

Modificateurs (tous cumulatifs):

+1 si dans une province amie
+2 si l'armée combat dans la province contenant sa capitale
+1 Ă  +3 pour le ravitaillement
-1 à -4 si l'armée a été dispersée
-1 si l'armée a obtenu un nul au tour précédent
-1 si l'armée s'est déplacée de 2 ou 3 zones terrestres ce tour, ou a effectué un déplacement maritime
-1 si l'armée a subit une défaite en infligeant des pertes au vainqueur supérieures à la moitié de ses points de cohésion
-2 si l'armée a subit une défaite en infligeant des pertes au vainqueur inférieures ou égale à la moitié de ses points de cohésion
-2 si l'armée poursuit un siège
-3 si la capitale de l’armée est assiégée
-4 si la capitale de l’armée est capturée

Province Amie:
Toute province du joueur ou appartenant à un état avec lequelle cette nation est liée par une entente ou un lien de vassalité/suzeraineté.

Retraite:
Une armée vaincue sur le champ de bataille doit retraiter dans une autre province adjacente libre d’armée ennemie. En priorité:

- ami (entente ou vassalité)
- mĂŞme religion
- différente de la dernière zone d'où est venu l'adversaire

Si ce la n'est pas possible l'armée est considérée comme dispersée. Elle reviendra dans sa capitale au tour suivant et subira un malus additionnel de -4 en cas de bataille rangée.
Ce malus se réduira progressivement à -3, puis -2, puis -1.

Corps alliés :
Il est possible que plusieurs armées soient engagées dans une même bataille rangée, avec un maximum de trois armées par camp. Dans ce cas la première armée engagée dans la bataille fournit le ou les corps principaux, et chaque armée supplémentaire fournit un corps allié. Dans tous les cas le budget total de la coalition est automatiquement de 100 pts.

Toute armée venant apportée un soutient dans une bataille rangée lors d'un second mouvement entre sur le champ de bataille sous la forme d’un corps allié en marche de flanc.

L'effectif des corps allié est de 30 à 40 points.

D1 - 30
D2 - 32
D3 - 34
D4 - 36
D5 - 38
D6 - 40
Les points de prestige acquis ou perdus à la fin de la bataille ne le sont que par l'armée l’armée principale. Les malus de ravitaillement suite à une défaite ne sont appliqués qu’à elle seule.

SIEGE

Les capitales peuvent être assiégée. Le résultat du siège est déterminé par 1D6, avec un bonus de +1 cumulatif à chaque tour consécutif.

T1: 7+
T2: 6+
T3: 5+
T4: 4+
T5: 3+

Une armée engagée en bataille rangée alors qu'elle tient un siège peut soit lever le siège et combattre dans des conditions normales, soit poursuivre son siège et combattre avec un malus de -2 supplémentaire

Lorsque qu'une capitale est prise le camp victorieux peut:
- imposer sa suzeraineté au vaincu (uniquement entre chrétiens ou entre musulmans)
- demander un tribut équivalent à la totalité de ses points de trésor

Si les 2 camps sont de religions différentes, le vainqueur peut conquérir la capitale adverse, et récupérer la totalité des points de trésor du vaincu. Dans ce cas le vaincu peut faire allégeance à un camp de la même religion que lui et devenir son vassal.

POINTS DE TRESOR (PT)

Chaque état dispose de 5 points de trésor en début de partie, à l’exception des deux armées croisées qui disposent d’un capital de 3 points disponible aléatoirement. La disponibilité du trésor des croisés représente l’arrivée tardive de renforts en Terre Sainte. Un seul point de trésor peut être disponible par tour, mais les points acquis peuvent être conservés d’un tour sur l’autre :

Tour 1 : 6+
Tour 2 : 5+
Tour 3 : 4+
Tour 4 : 3+
Tour 5 : 2+

Les points de trésor sont librement négociables et peuvent servir à renforcer le ravitaillement lors d’une bataille rangée, chaque point de trésor dépensé permettant d’ajouter 1 au dé d’effectif, et ce dans la limite de 3 PT par bataille rangée

POINTS DE PRESTIGE (PP)

Chaque état dispose de 5 points de prestige en début de partie. Ce capital de points varie lors de la partie est sert à déterminer le vainqueur lors à la fin du 5ème tour.

DĂ©clarer la guerre: -2
DĂ©claration de guerre envers un Ă©tat de mĂŞme religion : -3
Casus belli : permet de réduire de 2 PP la perte de PP en cas de déclaration de guerre
Rupture d'entente : -1
Rupture de vassalité / suzeraineté : -2
Victoire en bataille rangée : +3
Défaire en bataille rangée : -3
Capitale capturée à la fin de la partie : +3
Capitale perdue Ă  la fin de la partie : -3
Par vassal Ă  la fin de la partie : +1

DĂ©claration de guerre:
La guerre peut mais ne doit pas être formellement et préalablement déclarée. Elle est néanmoins déclarée automatiquement dans les cas suivant :
- pénétrer sur un territoire d’un état sans autorisation préalable, hors entente et lien de suzeraineté
- attaquer l’armée d’un état
- assiéger la capitale d’un état

Cas de rupture de vassalité / suzeraineté :
- jouer à son initiative contre l’avis de son suzerain (vassal uniquement)
- refuser de soutenir son suzerain lors d’une bataille rangée (vassal uniquement)
- refuser de contrer un siège sur la capitale (suzerain uniquement)
- déclarer la guerre à un allié de son suzerain (vassal uniquement)

Cas de rupture d’entente :- refuser de soutenir son allié lors d’une bataille rangée
- déclarer la guerre à un allié, vassal, suzerain de son allié

CARTES EVENEMENTS

Chaque joueur dispose d'une carte « évènement » tirer aléatoirement et secrètement en début de partie. Chaque carte est utilisable une seule fois dans la partie

1 - incident politique: casus belli au choix
2 - incident politique: casus belli au choix
3 - perfidie: rupture d'entente/vassalité sans perte de PP
4 - perfidie: rupture d'entente/vassalité sans perte de PP
5 - schisme: annule la perte de 1PP supplémentaire en cas de guerre contre un état de même religion
6 - schisme: annule la perte de 1PP supplémentaire en cas de guerre contre un état de même religion
7 - espions: choix de l'initiative
8 - marche forcée: l’armée peut parcourir 3 zones terrestres
9 - flotte vénitienne: 1 déplacement maritime autorisé
10 - trahison: bonus de +1 lors d'un tour de siège
11 - nouveau général compétent
12 - nouveau général compétent
13 - guerre sainte: +2 au dé d’effectif lors d’une bataille rangée
14 - guerre sainte: +2 au dé d’effectif lors d’une bataille rangée
15 - nyzarites: assassinat d'un général sur 4+
16 - nyzarites: assassinat d'un général sur 4+

LISTE DES PROVINCES

Latium: P,M
Apulie: P,M
Sicile: P,M
Ifriqiya: P,D
Syrtique: D
Cyrénaïque: D
Basse Egypte: P,D
Thrace: M,F
Macédoine: M,P
Epire: M,P
Hellas: M,P,F
Bythinie: M,P,F
Phrygie: M,P
Cappadoce: M,P
Petite Arménie: M,P
Cilicie: M,F
Antioche, Alep, Shayzar, Tripoli, Jerusalem, Damas: P,D

ARMEES EN RADE

Les joueurs non engagée en bataille rangée lors d'un tour peuvent livrer bataille entre eux selon les règles normales d'art de la guerre, en engageant si possible une armée "extérieure" dans l'un des deux camps. Dans ce cas seuls les points de prestiges en cas de victoire son comptés, quelque soit la liste jouée.
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