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Les aventures de Nikolaus von Scharnachtal en pays SĂ©quane
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GOETZ
Gladiateur


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MessagePosté le: Lun Oct 28, 2013 8:03 pm    Sujet du message: Les aventures de Nikolaus von Scharnachtal en pays SĂ©quane Répondre en citant
Comme la liesse déclenchée par le fantastique tournoi de Besançon est un peu retombée je vais basculer mon copte rendu dans la catégorie idoine.

Un petit rappel pour ceusse qui avaient manqué les épisodes précédents.

Après le petit café pris en ce frais matin d'automne, alors que le timide soleil peine à disperser les vrilles de brumes accrochées aux collines et clochers de la capitale Comtoise, les joueurs du plus fantastique jeu de figurines inventé depuis les Playmobils se rassemblent au pied de l'estrade ou les attend le GO,
celui là même qui porte le prénom le plus médiéval de cette noble assemblée.

Acclamé comme il se doit par la foule impatiente , Eudes distribue avec une délectation non dissimulée les appariements...D'abord les cadors entre eux (bonne idée!!) puis le petit peuple...

Je joue une armée Suisse tardive (1476) avec un Vorhut (avant garde) de 4 phalanges élite,2 hallebardiers, 1 enfant perdu , 2 arquebusiers tireurs d'élite (essayez un peu avec une pétoire pareille) et 1 éclaireur monté est commandé par un général compétent un zurichois taciturne du nom de Waldmann.
le Gewahlhut (centre) aligne 4 piquiers d'élite, 1 hallebardier et 2 tirailleurs, le général compétent commandant au sein des Bernois,
le Duc de Lorraine à dépêché quelque uns de ses chevaliers, 3 plaquettes, dont un général ordinaire inclus , 1 enfant perdu (c'est à qui???) et 1 éclaireur monté.

Pour la première partie , je rencontre Yvar Blankson, chef Viking de Villefontaine réputé pour sa cruauté et sa fourberie...Méfiance!
Les viking envahissent la confédération et tentent une invasion par les montagnes.le terrain est poussé sur les bords sauf un froid et profond lac au centre.

Les vikings déploient un corps puissant de huscarls, appuyés d'irlandais aux cheveux roux et des archers à ma droite et un mur de boucliers qui s'apparente à la grande muraille (10 fantassins lourds!!) à gauche. Personne d'autre...

Nikolaus von Scharnachthal en Ă  vu d'autre, le coup de la marche de flanc on ne la lui fait pas!!

Il dispose le Vorhut à droite ou la montagne ne gênera pas les nombreux tirailleurs, le Gewahlhut au centre comme il se doit et les lorrains couvrant la gauche et la menace potentielle. Un espace est laissé au centre pour éviter le lac.
Les nordiques se précipitent au combat et soudain, surgissant de derrière une colline couverte de noirs sapins, une valetaille montée sur des chevaux si petits qu'on les eu pris pour des veaux tente de se jeter dans l'espace laissé entre nos corps..
Hurlant des imprécations incompréhensibles pour les gens civilisés et lançant des bâtons à peine aiguisés ils s'agitent en tous sens.

Le sang froid est la qualité première du solide fantassin helvète aussi les corps de piquiers reprennent ils leur avance inexorable sans ciller à la présence de ces énergumènes..

L'attaque des cavaliers légers bretons est contrée par les éclaireurs montés et les tirailleurs, les survivants se dégagent .La Gevahlhut engage la longue ligne des bondis pendant qu'a droite les arquebusiers tiraillent avec peu de succès contre les archers.
Et là on s'apperçoit que quand Odin se met un doigt dans l'œil, il n'y voit plus rien et que ses adorateurs sont dans le noir...
Une poisse monumentale tombe sur l'armée d'Yves...rien ne va marcher pour lui…et je ne l'aide pas en enchaînant les dés somptueux..

Si les Huscarls parviennent à infliger des pertes aux hallebardiers et piquiers du vorhut, la charge des chevaliers sur les bondis achève ceux çi et abrège les souffrances du pauvre général viking...



Après les lasagnes de midi, l'armée Suisse reprend sa route et profite de l'inattention des douaniers pour envahir le Comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté...hein, vous le saviez tous bien sûr !) que défends Jean Louis Godeffroy de l'Herault, seigneur du Beaujolais,bailli de Bresse et Echanson du Duc de Bourgogne.

Jean Louis joue des Bourguignons pré ordonnance. Nous combattrons en forêt. Une rivière couvre mon flanc gauche,ou se trouve également une forêt, une autre au sud, une route traverse en diagonale le champ de bataille.
Le Vorhut occupe ces halliers avec ses tirailleurs et hallebardiers, puis viennent les piques. Le Gevahlhut vient ensuite et les lorrains tiennent la droite cette fois.

« Messire, messire, les Suisses n’ont pu franchir la rivière à temps, ils sont piégés ! »

*Que l’armée se range en bataille,Florimon, mon bon écuyer, nous allons faire regretter à ces marauds leur impudence …Je commanderai la cavalerie à dextre, pour être le premier à férir ces ruffians. Que les nobliaux sans monture digne de notre rang se rangent au centre, ils surveilleront les piquenaires flamands et les archers .

«Ou les sires March et Mallow , nos alliés Anglois doivent ils se tenir, Messire ?? »
* Enfin ,réfléchis bougre d’âne, le plus loin possible de l’action, ils pourraient nous voler toute gloire avec leurs archers, qu’ils aillent a senestre surveiller ce petit bois au loin…ha, envoie quelques éclaireurs bloquer le gué sur la rivière.

« messire, la ligne de bataille est constituée, devons nous avancer sus à ces va nu pied…mais ils nous chargent !!

la bataille s’engage âpre et disputée. La phalange Suisse avance d’un bon pas vers les Bourguignons.les lorrains sont abrités des tirs des archers anglais par les hallebardiers ce qui force les chevaliers démontés à se placer devant les archers .Au gué sur la rivière, une escarmouche de faible intensité s’engage, elle durera presque toute la partie au vu de sa mollesse.
Puis c’est le drame….

« Messire, ne vous semble t il pas que ces rustiques ne paraissent pas nous craindre et qu’ils se hâtent fort prestement en notre position ?? »

**Un instant Florimon, je termine cette pinte de Clos Rougeaud, offert par mes bons moines vignerons, mais mais, que diable font ils lĂ  sous notre nez ?? Que ne me le dis tu pas, animal ?

« Nous devrions peut être prendre un peu de champ et leur délivrer une savante manœuvre dont vous avez le secret ?? »

*Mais ils sont BEAUCOUP trop près….mais, mais, que font ils tous, je n’ai pas donné l’ordre de charger...mais, mais…bon, ben CHARGEZ !!!

Au troisième tour la phalange est à environ 100 toises (3UD) des chevaliers lourds et impétueux.
Un fâcheux résultat de 1 sort sur le dé ….

Nous fermerons un voile pudique sur cette scène d’une rare violence.
Les suisses survoltés produisent plein de jolis jets de dés’ alors que le jean Louis connaît une baisse de régime sensible…si les anglais parviennent à infliger quelque pertes, et que les communiers flamands résistent courageusement, les pertes sont trop lourdes et l’armée se debande.

« Messire, arrêtez vous, ils ne peuvent nous poursuivre si vite, ils sont à pied et sans chaussures !! »

*Chevauchons , Florimon, ils ont surement volé les notres maintenant !
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GOETZ
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MessagePosté le: Lun Oct 28, 2013 8:20 pm    Sujet du message: La suite des aventures de Nikolaus Répondre en citant
A la demande générale je vous livre un extrait des mémoires du célèbre général suisse Nikolaus von Scharnachtal qui parcouru le monde en quête de gloire et de butin avant de fonder une modeste entreprise bancaire l'UBS: Union des baroudeurs Suisses.


Plus la colonne s’avançait sur le chemin forestier, plus le brouillard semblait s’épaissir. Peter Schenker, le robuste Bernois s’adressa à son comparse Hans Sprüngli ,un montagnard maigrichon d’Unterwald.

« Marre de ce coin pourri, toujours la pluie, le brouillard, des rivières glaciales à traverser.. marre , marre ! »

« p’te ben qu’la prochaine fois qu’on fait une votation tu fermeras ton grand clapet pour réclamer un plus gros butin… » répondit ce dernier .

« Ouais, mais la dernière campagne contre les nordiques on les à massacré, alors on pouvait bien leur en remettre un p’tit coup , non ? »

« la ferme vous deux,on vous entend à trois lieues, vous voulez attirer tous ces foutus batards » leur lança le « Vieux », un vétéran de nombreuses campagnes qui commandait les éclaireurs.

« Tiens, coup double,ça s’dégage et on va sortir de cette foutue forêt….chef, c’est quoi là bas ? »

« Tu voulais du butin Schenker ??, hé ben en v’la, mais les Danois en face ,ils ont pas l’air décidé à te le laisser prendre….va prévenir le capitaine Scharnachtal…ils nous ont trouvé !! »

L’armée de la Confédération envahi la Scandinavie et choisi un terrain boisé pour se prémunir des nombreux tireurs attendus avec cette liste , le choix entre 8 miliciens fantassins lourds+ arbalétriers et lanciers lourds médiocre étant vite vu surtout depuis la dernière révision.

Le terrain est assez chargé sur mon flanc gauche avec une forêt vers la ligne médiane, derriére elle , une colline puis un impassable, pile au centre une colline et sur ma droite dans mon terrain un bois. Nous jouerons sur les 2/3 de la table, mais comme nous ne comptons pas sur la subtilité manœuvrière cela ne sera pas gênant.

Je déploie le vorhut à gauche ou ses tirailleurs pourront prendre le bois, puis le gewahlhut et les lorrains a droite dans la plaine.

Le redoutable chef de guerre Rathrik Tahonson déploie sa très nombreuse armée en ordre de bataille :de gauche à droite Un corps de mercenaires allemands avec arbalétriers médiocres,warwagon, arquebuses montées (houla, ça doit être du sport !), lansquenets et chevaliers à pied. Puis le corps central avec tireurs mixte+pavois, phalanges, chevaliers à pied (général inclus démonté) et sur l’aile gauche encore des tireurs mixtes, des arbalétriers, des lanciers médiocres, un arbalétrier monté et des fantassins moyens impact en réserve.

Schenker attendait patiemment la fin du concert des cors des Alpes quand il vit Nikolaus von Scharnachtal qui agitait son épée en tous sens sans proférer un son ,un flottement était perceptible dans les rangs habituellement impavides des piquiers.
Soudain Peter se rappela qu’il avait enfoncé une once de bonne cire au suif dans ses oreilles pour échapper au supplice du cor .

Quand il le fit , les fustigations verbales de général furent reçues cinq sur cinq ..
La phalange suisse s’ébranla avec majesté, ordre et discipline.

Rapidement, les tirailleurs découvrent un parti d’arquebusiers allemands partis aux champignons dans le bois, ils les mettent en fuite.
C’était une erreur…les mercenaires allemands avaient dĂ©cidĂ© de faire la grasse matinĂ©e ce matin lĂ  (corps non fiable et 1 au dĂ©) mais l’arquebusade les rĂ©veilla tout Ă  fait et ils sautèrent sur leurs armes.(ennemi dans les 4 UD-fiabilitĂ© automatique.
Es scandinaves en surnombre à ma droite commencent à se déployer, j’ai gardé les lorrains à cheval dans l’espoir de profiter de la charge percutante et de prendre son flanc mais les jets de dé du général ordinaire seront….ordinaires

Vu le nombre de tireurs je fonce le plus vite possible en Ă©crantant avec mes tirailleurs. Cette tactique fonctionne bien Ă  ma gauche mais pas Ă  droite ou ses tireurs sont redoutables.

La rencontre avec les allemands se fera sur la colline…Un long combat commence, une mêlée confuse ou les généraux inclus (4 en tout) subiront moult pertes mais mourront peu (8 tentatives 1 réussite).
Le chariot résistera victorieusement aux assauts, ainsi que les chevaliers à pied. Une percée héroïque des hallebardiers de Lucerne permettra de disperser les arbalétriers et tenter une attaque de dos sur les arquebusiers à cheval se soldera par un fiasco !

A ma droite une pluie de carreaux s’abat sur ma ligne et quand le contact arrive, je suis fort affaibli d’autant que le nombre commence à peser et je suis débordé, lentement mais sûrement.
Les pertes montent des deux côtés , les lansquenets trépassent ainsi que de nombreux miliciens danois mais mon flanc droit craque et une prise de flanc ravageuse emporte la ligne. Scharnachtal forme alors le carré et permet aux survivants de retraiter en bon ordre sur les positions défensives savamment reconnues la veille (une bonne rouste quoi !).

Patrick est un joueur solide avec une armée solide et n’a pas laissé d’occasion à exploiter et à bien organisé l’enveloppement de mon flanc.
Peut être qu’en démontant les chevaliers lorrains j’use pu tenir un peu plus mais le combat au centre à certes tourné en ma faveur mais trop lentement et la résistance du chariot allemand m’a empêché d’exploiter mon flanquement. Et puis il faut éviter de rendre fiable ceux qui ne veulent pas forcément se battre !
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xalbat64
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MessagePosté le: Mar Oct 29, 2013 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant
Sympathique et plaisant compte rendu! Que du plaisir!

Tout ce qu'il faut pour rendre des joueurs heureux!Wink

Que dire de plus? BIEN! Cool
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GOETZ
Gladiateur


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MessagePosté le: Mar Nov 19, 2013 9:11 pm    Sujet du message: Voila la suite de nos aventures Ă  Besac city..Partie 4 Répondre en citant
"Fait chaud, hein, cap'taine"

"Tait toi , marche et économise ta salive, bougre d’âne » lui répondit "le vieux" en donnant un bon coup de manche de hallebarde sur son casque.
Après la déconvenue Scandinave, le Capitaine Scharnachtal, se mis en quête d'un engagement pour l'armée. L'époque était belliqueuse et il ne fut pas difficile de trouver un employeur.
Le plus difficile fut de supporter les cinq semaines de navigation sur un raffiot pourri,mené par un italien avec la tête d'un escroc, il prétendait les emmener vers le Nouveau Monde et qu'un autre client , un espagnol du nom de Cortez, avait réservé la traversée, puis se serait dégonflé.

C'est donc avec un certain soulagement que les Confédérés, débarquèrent sur cette plage bordée d'une végétation luxuriante. Pas facile de se faire comprendre des natifs, qui parlaient de "méchicat"de « pastèque »--(un fruit délicieux au demeurant) en montrant le couchant.
Le capitaine comprit que ces "pastèques" étaient plutôt belliqueux et que les locaux cherchaient des partenaires pour les combattre...Aussitôt dit, aussitôt fait, les Suisses se mirent en marche vers les "pastèques "contre une somme rondelette et un ample ravitaillement.

Quelque jours plus tard, ils arrivèrent aux frontières du puissant royaume. Quelques garde chasse furent dispersés promptement, et l'armée emprunta la grande route vers "mes chicot".

Etrangement, le lendemain les guides étaient tous rentrés chez eux sauf un qui avait trop bu la veille et qui ne s’était pas réveillé à temps.
Celui çi fut mis a contribution quand l'armée rencontra une troupe ennemie.

C'était à mourir de rire. ;.une bande de maigrichons dégingandés, habillés de pyjamas avec des taches , des rayures ou des couleurs vives et surtout trop grands pour eux ou bien encore couverts de plumes comme des faisans.
Le reste allait quasiment nu et tous n'avaient que de mauvais bâtons et de pauvres arcs pour se battre.

Kurt Hassbinder proposa d'en embrocher quatre ou cinq sur une pique et de les faire rĂ´tir comme des oiselets..

Une députation fut mal accueillie par les arquebusiers Bernois qui la dispersa comme fétus de paille au vent d'été....La campagne s'annonçait bien!!

Le guide n'était pas de cet avis et prétendit avoir reconnu l'étendard sacré du "Couette à coutel " ce qui semblait fort le contrarier.
Il dit aussi que le général " o. PIEGLETEZUMA" menait ce ramassis de va nus pieds et que c'était TRES mauvais signe.

L'armée se déploya en ordre de bataille les Lorrains à gauche dans la partie la plus dégagée du champ de bataille, le Vorhut au centre, et le Gewahlhut à droite son flanc appuyé sur un lac de montagne assez profond (impassable).

Plus loin chez l'ennemi la droite était couverte de forêts (2) et de collines escarpées (2).

Les "pastèques" qui n'avaient pas fui l'arquebusade se regroupèrent en trois corps de quatre à six éléments chacun...Quelle déception ils ne tiendraient pas le choc et voila à cause de ces Bernois trop pressés, on allait perdre l'occasion d'une belle bagarre!!

En face depuis ma gauche on trouve un allié Texcaltèque 2 archers, 2 lanciers moyens et un général fantassin moyen impact et qques tirailleurs assez isolés du reste de l'arméee.

Puis un groupe de guerriers de base Atlt et impact, et enfin, menés par un Stratège un groupe de guerriers impact élite et guerriers de base. Les forêts semblaient fort peuplées (3 embuscades).

Le plan est de pivoter l'ensemble de l'armée vers la droite et de se rabattre vers les forêts en écrasant tout le monde...simple, non?

La bataille s'engage avec les Lorrains qui tentent de contourner le flanc droit ennemi, un peu lentement. Le vorhut envoie ses hallebardiers et tirailleurs leur prèter main forte tandis que les Piquiers virent vers la droite. Le gewahlhut lance ses tirailleurs en avant tandis que les phalanges progressent en appui sur l'impassable.

Olivier PIEGLE joue finement ses texcalèques et envoie ses archers tirer la Lh qui doit le prendre de dos et parvient à l'éliminer après qu'elle ait tué un groupe de tirailleurs. Les chevaliers se placent en position et soudain il lance son attaque devant lui vers un hallebardier.
L'autre hallebardier et une phalange attaquent ses archers et les défont difficilement.
les chevaliers se retrouvent à taper dans le vide et je n'envoie qu'un élément le poursuivre, préférant réserver le général et l'autre chevalier pour attaquer ses fantassins moyens au centre.
Mais je dois divertir une phalange pour renforcer les hallebardiers ou courir le risque d’une attaque vers mon flanc.
Son petit corps central retraite en bon ordre. Pendant ce temps Ă  droite il fait sortir de la forĂŞt, un puis deux groupes en embuscade.
Il y a désormais sur mon flanc droit douze plaquettes énervées et qui avancent rapidement.
Des archers mettent une pâtée à mes tirailleurs qui refluent en désordre.

La partie qui s'annonçait bien prend un tour compliqué, mes PC se font rares et ses texcaltèques refusent de mourir, pire il me tue un hallebardier et un socle de lanciers file dans un trou de souris vers mes bagages.
.Le chevalier lorrain qui vient de piétiner des archers a alors le choix.. Le général ou le lancier.. Ce dernier est trop loin ,ce sera le général.

Et là Halwyl, le commandant de Vorhut commet la bévue du siécle.

Voyant le général bientôt pris de flanc et préférant tourner sa phalange (ce qui lui coûte la peau des roubignoles) pour aider le Gewahlhut qu'il voit accablé d'ennemis , il n'envoie qu'un tirailleur apporter un débord à cette attaque qui ne semble être qu'un formalité.

Reprenons, chevalier Vs MI +1, impact +1, pris de flanc +1, soutient +1, Yeahhh!! Dé :1 !! +4 =5 Général Texcaltèque +1, pas d'impact , +0 de base....Dé :6 !

RĂ©sultat des courses 1 perte au chevalier !!! Arrrghhhh!

Comme les Suisses étaient bien inspiré ce tour, c'est Scharnachtal qui fait la deuxième bourde du siècle et qui en fait sera la meilleure...Il avance un poil la ligne des piques tout en se décalant pour se rapprocher du Vorhut qui arrive à sa gauche,ouvrant un espace avec le terrain impassable .
C'est un hallebardier qui bouche le trou Ă  droite de la phalange.
Mais on se retrouve à portée de tir des atlt..et pan dans la G....!Les PC manquent et les tirailleurs bléssés ne peuvent s'évacuer..
On s'apperçoit que l'impassable ne l'est pas pour les flèches..et une plaquette disparait!

Les tours suivants ressemblent à un cauchemar…Bombardés d'Atlt les piquiers n'ont pas le choix et doivent charger, les combats sont à +0 au premier tour mais je dois prendre l'avantage les tours suivants, étant à +2 et un point de cohésion en plus.
Je dois gagner à l'attrition. Il en profite pour sortir encore un paquet d'emplumés de sa troisième embuscade que je croyais vide !!
Ils sont un peu loin mais bon, ça commence à faire!!

Au Mexique la saison chaude l'est particulièrement et la commission d'enquête conclura à l'effet néfaste de la chaleur conjugué à la nourriture locale peu appropriée (ha, le tabasco !!).
Le tour est désastreux! Je perds plus de combats que je n'en gagne et surtout nos hallebardiers, fraîchement recrutés dans les bas quartiers de Berne sont mis en déroute !!

Le trou béant laissé par ces piètres soldat ne peut être comblé et les infâmes "pastèques" vont en profiter pour rouler une partie de ma ligne de piquiers. Le général Texcaltèque refuse toujours de mourir et ses lanciers moyens filent vers mon camp...Tout va bien!

Bon, cela ne se fait pas sans casse chez eux et chaque tour voit disparaître des emplumés, mais les lorrains ne reviennent pas assez vite et quand ils sont prêts à pulvériser son flanc...j'ai perdu la partie.

Belle bataille âprement disputée, pleine de rebondissements et fort instructive sur les décisions à prendre!!

Et puis entre Oliviers on ne peut que bien s'entendre...

"Alors c'est vrai on rentre au pays , chef??"

" Tais toi et rame!!!"
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major highteeb
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MessagePosté le: Ven Nov 29, 2013 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant
Super sympa !
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GOETZ
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MessagePosté le: Mer Déc 11, 2013 10:57 pm    Sujet du message: This is the End.. Répondre en citant
nous arrivons (enfin dirons certains...) à la conclusion de nos aventures mouvementées.

Pour la dernière partie,les appariements des grouillots incapables de monter sur une des marche de l'escalier d'honneur seront laissés à leur bon vouloir..

Un coup d'oeil rapide pour déceler le joueur le plus fatigué pour profiter lâchement de son état ne donne rien et soudain on m'agrippe par l'oreile et une voix de stentor annonce fièrement:

"j'en ai un, je peux le défier ??"

C'est François Chambon qui m'a eu à l'improviste...Je n'ai plus qu'a m'exécuter tout en massant mon oreille endolorie..

Le spécialiste du campement Rom et des barges folles joue une armée redoutable..Les Hongrois Médiévaux

Et bien soit...

"A nagy teljesítmény&; lovasság írja felül ezeket a tetves ... Mi poursuiverons az Alföldön, és kiirtani az utolsó"

Annonce le généralissime Chambo Nyady , vétéran de nonbreuses campagnes contres les moldaves de Valaquie inférieure et les Pangistes des monts Dropathes.

Azt is, hogy jobb, bíró úr, ezek a pimasz írta alá a halálos ítéletét.
"Készülök szekerek és élesítés katonák."


Lui répondit le Comte Bathory, son bras droit...

Pendant que l'état major de la puissante armée Hongroise devisait gaiement sur la bataille du lendemain, la veillée dans le camp Suisse était beaucoup plus recueillie.

« Il est malin maintenant, le Capitaine Scharnachtal, qu'on est au beau milieu de c'te plaine sans fin, à peine un arbre pour se mettre à l'ombre, et pis ils z’ont un sacré paquet de canassons ces Bougres.." lança Sprüngli. »

« J'te l'ai déjà dis Hans, ce sont pas des Bougres, mais des Hongres…T'écoutes rien, t'es qu'un paysan borné et bas du front!!" lui répondit Schenker. »

« Tu sais c'qui te dis le paysan borné et bas de j'sais pas d'ou, il va te mettre un bon coup de hallebarde et les autres bougres ou hongres ou j'sais pas qui te mettront aussi ce qu'ils veulent…faignasse de Bernois.. »
« Pis d'abord c'est la faute à vos fiottes de cavaliers, z'avaient qu'à la repérer avant l'armée des bongres, des hougres ...

Rhaaa ! je sais pu qui... Tu me tourne la tĂŞte avec tes complications ,fumier de Bernois !!"
( les deux confédérés se lèvent et s'empoignent au col..)

POC !!

Le "Vieux" venait de sonner la fin de la récré en entrechoquant les têtes bien dures de ses soldats..

« Pour les p'tits nouveaux de cette virée, je vais remettre les choses au clair...Un, dix, cent ou mille, un cavalier c'est jamais qu'un rustaud comme vous monté sur une bestiole souvent plus intelligente que lui.
D'accord, il va plus vite mais il décampe aussi plus vite et comme on dit chez nous,
mort le cheval, presque mort le cavalier,

alors demain ils viendrons,ouais,ils nous tournerons autour,ouais, nous lancerons des flèches et peut être même essaierons les coups d'épée ou de lance,ouais, mais tant que vous resterez bien en tas,bien serrés contre votre voisin,qu'il soit un rustaud des montagne ou un peigne cul de la ville,avec votre bonne pique de frène à la main, ils aurons du mal à vous piétiner…Tuez les chevaux, et les cavaliers seront à votre merci !
.Ne l'oubliez pas!...
Ranimez ces deux abrutis là et passez une bonne nuit...La journée sera longue demain! »

Le Capitaine Scharnachtal fit réveiller tôt l'armée et distribuer une ration 'raisonnable' de vieux Schnaps.

Le champ de bataille Ă©tait ouvert ( je defends en plaine) mais on s'appuierait Ă  droite sur un champ et Ă  gauche sur un village.
Quelques tirailleurs avaient campé là la veille dans les caves principalement et s'y étaient embusqués. Le Vorhut avait pris place sur une colline qui dominait les maisons.

Rapidement la poussière soulevée par l'armée ennemie retomba et un grand silence se fit.
Devant les yeux ébahis des Confédérés c'était plus un cirque, une troupe de ménestrels qu'une armée qui s’était déployée.
Des chevaux, une roulotte, des drapeaux de toutes les couleurs...il ne manquait que Serge le lama.

De gauche Ă  droite on voit :
* Un chariot de guerre avec des tireurs, des lanciers lourds qques cavaliers légers.
* De nombreux fantassins lours A2M et des piquiers menés par un Stratège.
* Un corps de chevaliers lourds impétueux et qques cavaliers légers.

En face Scharnachtal à déployé:

* a gauche le Vorhut avec des hallebardiers et des tirailleurs dans le village. Les piquiers sur la colline font face au chariot et débordent l’armée ennemie.
*Au centre le Gewahlhut défiant les lansquenets mercenaires et leur clique hongroise.
*A droite les féroces chevaliers lorrains....n'en menaient pas large face à la fine fleur de la Chevalerie Magyare.3 contre 5 plus les renforts de cavaliers légers.
Un champ non moissoné cachait des Enfants perdus.

"Vorwäääärrts!!"


Un rugissement déchira le silence, Scharnachtal venait de donner le signal de l'attaque.
Le plan était simple...foncer sur l'ennemi, trucider le chariot et rouler son flanc un peu trop léger, pendant que le centre engageait l'infanterie lourde et que les Lorrains...ne mourraient pas trop vite!!!
Les hallebardiers du Vorhut jaillirent du village et foncèrent vers la roulotte de madame Irma, bousculant la cavalerie légère.

Toute la ligne pivota vers la droite dans un ordre parfait (beaucoup de PC).
Les Lorrains demeurent en retrait et Scharnachtal envoie ses hallebardiers leur prĂŞter main forte.

Les hongrois avancent résolument et forment un piège défensif pour casser la ligne des piques. Leurs chevaliers impétueux trottent dans l'herbe fraîche de la rosée de ce matin délicat...encore en ordre.

Le retrait de la cavalerie légère hongroise permet aux hallebardiers et à un Zug de piquiers d'assaillir le tombereau qui couvre le flanc. L'attaque est couronnée de succès et le WWg est trés amoindri (3 pertes !).

Les piquiers s'enfoncent dans les lignes ennemies et malgré le soutient des lanciers attaquent rudement les hallebardiers hongrois.
Le Gewahlhut rentre dans le dur de l'infanterie ennemie et son attaque est plutôt réussie bien que l'ennemi aie Armure. Le bout de ligne souffre et plie.

Töltse fel!
Nincs kegyelem, öld meg &;ket!!

Les chevaliers hongrois chargent les Lorrains...
Dans un désordre indescriptible de lances brandies, de hennissements furieux et
d’imprécations diverses, les lignes de Fer-vétus se ruent l'une vers l'autre.
Une mêlée féroce s'engage, des chevaux tombent, des hommes meurent, les coups pleuvent sur les harnois brillants..
"On eusse dit la grêle frappant un toit, une fort belle meslée" dira après la bataille Enguerrand de la Goupillière, noble lorrain de bas lignage.

La vaillance prévaut sur le nombre et la sauvagerie bestiale...Les lorrains infligent de lourdes pertes aux Hongrois, une division disparaît sur le coup ..Oups!

Cela sera le tournant de la bataille…en effet a la jointure des corps hongrois une trouée se forme…Les chevaliers Magyars détruisent une unité de lorrains au tour suivant mais le trou crée dans la ligne au premier choc me permet de dégager temporairement une plaquette et attaquer de flanc ses hallebardiers déja amoindris par l'assaut des piquiers.

A gauche c'est pire on se croirait pendant une émeute urbaine…Lancement de canettes et pavés, arrachage d'arbres , destruction d'abribus, vol de portables....

"Z'yva les bâtards,t'as vu la bagnole...matte les jantes! J'vais les dépouiller là!!"
"Moritz, passe moi l'démonte peneu..et la clé d'22, j'me les fait les quat..."

"Niq ta reum, bouffon,j'lai ai vu le prem's, hoo toi lĂ ! Pousse ta paluche graisseuse du volant en moumoute..j'le veu.."

Dans un formidable élan,le vorhut culbute la roulotte, dans un fracas épouvantable elle roule à terre et c'est la ruée... .En un éclair tout est dépouillé, les jantes, le pare brise, l'autoradio, les chevaux et même la réserve de foin …et Madame Irma.

."Dieter Schlupffer, pourquoi ramasses tu ce foin? tu n'as pas de cheval et même si tu es une tête de mûle tu n'en auras pas l'usage..!Prends ta hallebarde, on n'a pas fini le boulot!!"

"C'es pour les rhutamisme d'ma grand mère, chef, c'est trèsrapeutiq qu'on dit, faut l’fumer c’est tout !! »

Le généralissime Chambo Nyady assiste ,consterné, à l'écroulement de son flanc droit…Il tente de motiver ses troupes, les lansquenets qui pliaient se reprennent et les hallebardiers contre-attaquent. Deux bataillons Suisses sont décimés mais Scharnachtal est déchaîné et après avoir piétiné ses adversaires, il tourne sa troupe sur les flancs des formations hongroises.

Les chevaliers magyars vendent leur peau chèrement mais c'est trop tard...Un frisson parcourt les lignes distendues des hongrois...Le temps suspend son vol l'espace de dix battements de cœur....et c'est l'effondrement..


Megtakarítás---Menekülj!

Az én országom egy lovat!

Aki lopni a cigarettát?

Hol van a kijárat? Hol vannak a vécék ?


L'armée de la Confédération à vaincu...Bon, on va pas faire le fier, les dés ont été cléments en permettant une avance rapide des piques et un engagement chanceux sur le WWg .

La charge initiale des piquiers à été une réussite tandis que les Hongrois peinaient à avancer leur cavalerie, qui à été fort malchanceuse dans ses combats. Francois est un adversaire redoutable et je m'attendais à une armée plus mobile mais plus tendre également.
L'assaut frontal à été une vraie boucherie mais qui tourne en ma faveur sur l'aile gauche.

Merci à toi pour ce bon après midi et une partie dans la bonne humeur !

PS:pour les amateurs de langues étrangères remettez les traductions (c’est du google, hein pas plus!) dans le bon ordre.

Notre puissante cavalerie Ă©crasera ces pouilleux...

Nous les poursuivrons dans la grande plaine et les exterminerons jusqu'au dernier.

Sauvez vous

Fuyons

Chargez !

Vous aviez vu juste , votre honneur, ces impudents ont signé leur arrèt de mort.

Pas de quartier, tuez les tous.

Ou sont les toilettes ?

Mon royaume pour un cheval!

Je fais préparer les chariots et armer les fantassins.

Qui à volé mes cigarettes ?

Ou est la sortie ?


A la prochaine...
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Borix
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Messages: 4573
Localisation: Levallois, near Paris
MessagePosté le: Jeu Déc 12, 2013 6:16 am    Sujet du message: Répondre en citant
CLAP, CLAP, CLAP !!!! BRAVO !!! Very Happy Je me suis régalé sur ce magnifique compte rendu en épisodes digne des grands feuilletonistes !!!
Tu mériterais largement le trophée du barde si il avait été remis à ce tournoi !

Borix barde fana des belles histoires ! Very Happy
_________________
Réaliser dans l'âge d'homme les rêves de la jeunesse, c'est ainsi qu'un poète a défini le bonheur ! Léon Blum
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Le Mikado
Magister Militum


Inscrit le: 21 Jan 2012
Messages: 3925
Localisation: La Seyne Var 83
MessagePosté le: Jeu Déc 12, 2013 8:34 am    Sujet du message: Répondre en citant
Un grand bravo pour, comme dit notre barde bien aimé, ce feuilleton à épisodes qui sonne juste. Et des applaudissements sincères pour le vocabulaire employé, on s' y croirait. J'ai suivi chaque volet, impatient de pouvoir lire le suivant.
J'espère que spielberg va te contacter pour en faire une série télévisée. Wink
Amitiés
_________________
trop fort n'a jamais manqué
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major highteeb
Magister Militum


Inscrit le: 12 Sep 2011
Messages: 1173
MessagePosté le: Jeu Déc 12, 2013 9:30 am    Sujet du message: Répondre en citant
j'ai aussi beaucoup ri, très plaisant !
_________________
Thibault, des NERVIENS (59)
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JLouis
LĂ©gionaire


Inscrit le: 06 Jan 2009
Messages: 106
Localisation: Hainaut
MessagePosté le: Jeu Déc 12, 2013 12:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant
Bravo. On s'y croirait. ADG est aussi plaisant Ă  lire qu'Ă  jouer.
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