Art De La Guerre

[CdtK]

Voilà où AdG peut se former des nouveaux joueurs... dans les maisons de retraite, faut juste leur dire que ça se joue assis
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[thierry]

Farpaitement, Mossieu K
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Le jour est proche où nous n’aurons plus que “l’impôt” sur les os.

[jagellion]

L'un des thèmes proposés étant une "poule celte" (ça change du coq gaulois), j'avais décidé de jouer des Romains.

J'espérais bien voir des hordes de barbares nus et braillards (des Gaulois, donc) venir se fracasser sur la muraille des légionnaires bardés de fer.

Lorsque les listes sont communiquées, il y a cependant très peu de Celtes (par contre, les Chinois sont en force et il y a même des Babyloniens).

Je crains surtout les Siths car leur force a un côté obscur avec leur puissante cavalerie alors que je n'ai pratiquement que des fantassins.

Mais, avec un peu de chance, je ne rencontrerai aucune des deux armées Scythes.

1ère partie : Les anciens Carhaginois de Christian :
Mon flanc droit est protégé par une zone cotière; au centre, mes légionnaires et mes auxiliaires avancent vers la ligne d'infanterie carthaginoise qui leur fait face; à gauche, mes LH essayent de retarder les chars et la cavalerie adverses.

L'infanterie carthaginoise, composée de lanciers et d'une belle variété de mercenaires barbares (décents, ils avaient tous des pantalons) ne bouge pas en attendant que ses montés se positionnent.

Mais, mes LH jouent leur rôle de retardateurs et le choc d'infanterie se produit avant toute prise de flanc.

Les légionnaires font rapidement la preuve de leur supériorité et la ligne carthaginoise se rompt.

Carthago delenda est

2ème partie : Les Scythes d'Olivier :
A droite, mes quelques LH ne peuvent pas grand chose pour retarder la cavalerie adverse, comportant de nombreux archers à cheval.

Au centre, mes auxiliaires entrent dans un champ mais c'est pour se trouver face à un corps indien avec éléphants, fantassins moyens et archers.
Les auxiliaires élites ne semblent pas avoir trop à craindre des quelques archers médiocres mais pratiquement chaque tir fait mouche.
Les auxiliaires affaiblis sont ensuite chargés par les éléphants et pris de flanc. Ils sont rapidement détruits.

Pendant ce temps, à gauche, mes légionnaires avancent lentement, en étant harcelés par des archers montés. L'infanterie médiocre qui leur fait face s'est prudemment terrée le plus loin possible dans un terrain accidenté.

Après une demi-heure, le désastre semble inéluctable. On s'achemine vers un nouveau Carrhae. Je n'ai pourtant pas envie de boire de l'or fondu (je n'ai même pas bu le calva de Borix).

Mais, les légionnaires parviennent enfin à contacter l'infanterie médiocre adverse.
Là, le combat change de tournure; les pertes ennemies s'accumulent rapidement; leur camp est pillé.
Les Romains pourraient finalement l'emporter.

La prise de leur camp sonne cependant le glas de leurs espérances et les Scythes l'emportent après une partie beaucoupr plus serrée que ce que le début laissait augurer.


A suivre.

[jagellion]

Suite :

3ème partie : Les Egyptiens lybiens d'Yves :
Les Romains se déploient avec leur flanc gauche protégé par une zone côtière. Les légionnaires sont à gauche; les auxiliaires sur leur droite, en embuscade derrière une colline; quelques LH sont tout à droite.

A gauche, les légionnaires avancent vers les chars légers et l'infanterie égyptiens.

A droite, les Lh se ruent témérairement vers le camp égyptien, surplombé par un grand Sphinx doré(il a encore son nez; les Gaulois ne sont pas encore passés). Mal leur en prend : ils sont chargés par des fantassins embusqués et entraînés dans un combat inégal. Ils résisteront cependant longuement et brillamment avant d'être détruits.

Le commandement romain, décidemment bien mal inspiré, commet une deuxième erreur : l'embuscade des auxilaires se dévoile trop tardivement et les légionnaires doivent supporter seuls la 1ère charge de l'infanterie égyptienne.

Heureusement, les déficiences du commandement sont compensées par la qualité des troupes.
L'infanterie et les chars légers égyptiens ne font pas le poids face aux légionnaires et auxiliaires.

La ligne égyptienne est enfoncée et c'est la déroute.

4ème partie : les Macédoniens de Thierry :
Craignant les légions, le général macédonien choisit de combattre en montagne. Il en résulte un terrain cloisonné, la partie droite étant séparées de la gauche par des collines escarpées et un champ.

Le déploiement des Macédoniens leur est funeste : les phalanges se retrouvent à gauche avec juste quelques LH romains en face. Elles ne pourront rien faire de toute la partie.

L'avance précipitée des LH macédoniens sur les 2 ailes se termine en désastre : ils sont piégés par leurs homologues romains et rapidement détruits.

Ensuite, un éléphant et des LI tentent de freiner l'avance romaine au centre droit. Le mastodonte est détruit tandis que les LI doivent rompre le combat après des pertes sévères.

Au moment où toute l'armée romaine se prépare à engager quelques lanciers grecs qui lui font face, une marche de flanc macédonienne surgit sur le flanc droit.

C'est trop peu, trop tard !

Les 3 unités de Compagnons, certainement épuisés par leur longue marche, n'obtiennent aucun résultat. Les deux unités qui ont chargés les légions sont détruites; la 3ème ne parvient pas à prendre le camp fortifié romain.

C'en est trop pour les Macédoniens qui partent en déroute.

L'armée romaine n'a qu'une seule perte : un LH en désordre.

La partie s'est jouée au déploiement et les dieux des dés 6 n'étaient vraiment pas favorables au macédonien (il a perdu tous ses combats).

A part ça, toujours pas de Gaulois à massacrer dans cette poule celte. Il n'y en a qu'un qui passe entre les tables, vêtu d'un T-shirt rose (je vous rassure : il avait aussi un pantalon).

A suivre.

[Borix]

La suite, la suite....

Super tous ces compte-rendus, allez lâchez vous. je vous assure qu'ils font le bonheur des autres joueurs et de ceux qui ne connaissent pas trop bien la règle... Il y a même des gens chez les IPO qui veulent tester AdG ce week end grâce à ces récits légendaires et à la bonne ambiance que nous propageons !!!

Borix barde missionnaire et prosélyte
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Réaliser dans l'âge d'homme les rêves de la jeunesse, c'est ainsi qu'un poète a défini le bonheur ! Léon Blum

[morei]

ADG..........


Ambiance Déconnade gastronomie


ou Assez De Gaulois...mais je ne suis pas sur..
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une brute qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis...M Audiard

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[Bertrandspm]

Allez, je me lance même si je ne suis pas en lice pour le trophée du barde (sauf si Boris m'y autorise).

Je jouais donc des hongrois féodaux avec un allié polonais.

Mon premier adversaire, Christophe "el Dace du sud" qui jouait des arméniens couillus et body buildés.



Le général hongrois, heureux et comblé, venait de terminer un repas léger à base de goulash, chou farci, poulet au paprika, os à la moelle, sandre grillé, bouillabaisse de Szeged, millefeuilles et strudels farcis quand son aide de camp vint lui annoncer qu'une armée arménienne prenait position non loin du camp.
"Foutriquet, moi qui voulait faire la sieste ! me voilà bien, obligé de livrer bataille alors que je viens juste de prendre une légère collation ... Puisque ces gueux veulent se battre, nous allons leur en donner !"

Les messagers partirent donner les ordres et les troupes prirent position :


Les deux corps hongrois à droite de la ville et l'allié polonais, allez savoir pourquoi, en embuscade dans la ville ... erreur funeste comme nous le verrons.

Les deux corps hongrois avancèrent allégrement sur l'ennemi, lequel, pas timide, fit de même.
Or, le général polonais, plus occupé à lutiner la gueuse qu'à donner des ordres, restait invisible, découvrant ainsi le flanc gauche des goulashmens ...
Malgré tout, les hongrois finirent par atteindre les lignes arméniennes et commencèrent à distribuer des claques à tout va pendant que le général polonais, plus occupé à lutiner la gueuse, restait invisible ...
Les arméniens (niens niens), faisant preuve d'une vivacité d'esprit à nulle autre pareille, profitèrent de la situation pour rendre les baffes mais plus fort ...
Malgré leur courage, les hongrois reculèrent peu à peu, pendant que le général polonais, plus occupé à lutiner la gueuse, restait invisible ...
Finalement , débordés de partout, incapables au vu des pertes de prendre plus de taloches, les hongrois commencèrent à refluer, pendant que le général polonais (Oh eh, ça va, on sait que j'étais plus occupé à lutiner la gueuse !!!)
Alors que les troupes hongroises, reculant, atteignaient les faubourgs de la ville, la gueuse, qui devait en avoir marre de se faire révolutionner la motte dit au général polonais d'aller se battre .. ce qu'il fit, mollement (forcément quand on a été dur pendant deux plombes, on redevient vite mou ...), n'évitant pas la défaite au général hongrois qui, constatant l'ampleur des dégâts, parti à son tour lutiner la gueuse qui n'en pouvait mais ...
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Bertrand
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[Bertrandspm]

Voilà mon second adversaire, le petit Hervé "el couic couic" :



Lequel jouait des byzantins.

Le général hongrois, venait de terminer un repas léger à base de goulash, chou farci, poulet au paprika, os à la moelle, sandre grillé, bouillabaisse de Szeged, millefeuilles et strudels farcis quand son aide de camp vint lui annoncer qu'une armée Byzantine prenait position non loin du camp.
"Foutriquet, moi qui voulait faire la sieste ! me voilà bien, obligé de livrer bataille alors que je viens juste de prendre une légère collation ... Puisque ces gueux veulent se battre, nous allons leur en donner !"

Les messagers partirent donner les ordres et les troupes prirent position :


[ c'est curieux cette impression de déjà vu ...]

Cette fois-ci, le général hongrois ne confia pas la ville à l'allié polonais (en effet, celui-ci, plus occupé à lutiner la gueuse ... etc ... etc ...) et positionna son propre corps (quel bel homme ...) dans la cité, laissant le polonais et le troisième corps couvrir son flanc droit.
Curieusement, les byzantins avaient adopté la même formation, mais à l'opposé.
Ce fut donc une course de vitesse à laquelle les hongrois-polonais furent les plus rapides, parvenant à monter sur la colline (zaï zaï zaï zaï) et à repousser les quelques byzantins qui s'y étaient aventurés.
C'est pendant cette charge que le général polonais, pour une fois occupé à autre chose que lutiner la gueuse, prit une flèche dans l'oeil et vida non ses bourses mais les étriers.
"Pour une fois qu'il faisait des étincelles avec autre chose que son membre ithyphallique ..." pensa le général hongrois.
Le reste ne fut qu'échanges d'amabilités à coups de flèches et autres instruments civilisés (coupant, contondant, piquant, etc ...), jeu auquel les hongrois furent, cette fois-ci, les plus forts.
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Bertrand
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[Bertrandspm]

Dernière partie du samedi, contre Nicolas "el redactor", avec des ... byzantins.



Vous aurez remarqué l'oeil brillant et le sourire carnassier de mon adversaire ...


Le général hongrois, venait de terminer un repas léger à base de goulash, chou farci, poulet au paprika, os à la moelle, sandre grillé, bouillabaisse de Szeged, millefeuilles et strudels farcis quand son aide de camp vint lui annoncer qu'une armée Byzantine prenait position non loin du camp.
"Foutriquet, moi qui voulait faire la sieste ! me voilà bien, obligé de livrer bataille alors que je viens juste de prendre une légère collation ... Puisque ces gueux veulent se battre, nous allons leur en donner !"

Les messagers partirent donner les ordres et les troupes prirent position :

"Les studios ? vous m'entendez, elle est où cette foutue photo ??? je la trouve pas au milieu de tout ce b ....
- ben c'est à dire que .... suis sous un tunnel, je vous entends mal ...."

(Suite à un mouvement de grève d'une certaine catégorie de personnel, nous sommes dans l'impossibilité de fournir la moindre illustration générale de cette bataille ... gasp).

Après moultes manoeuvres, les hongro-polonais (dont le nouveau général ne lutinait pas la gueuse, plus attiré qu'il était par les jeunes éphèbes au corps lisse, denrée rare au sein de son armée de guerriers suants et velus) finirent par baffer violemment les byzantins :





Seconde victoire ... la dernière hélas ...

J'avoue avoir profité lâchement (non, avec brio ...) de la faiblesse passagère de mon adversaire enroué et balade car très enrhubé ...
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Bertrand
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[Bertrandspm]

Un dimanche matin, avec ma p ... sur ma mobylette ...
Oups, je m'égare.

Après des libations sino-vespérales et une nuit quasi réparatrice chez l'ami Boris, me revoilà presque frais et pimpant (la suite démontrera qu'il n'en était rien en fait ...) près à en découdre.

Pour me faciliter la tâche, l'arbitre, dans sa grande bonté, m'oppose à Philippe "el latex", lequel avait confié la veille à Boris le soin de me faire manger, boire et de m'emmener dans les lieux de perdition de la capitale afin que je me livre au péché de la chair en compagnie de jeunes donzelles plus ou moins accortes. Vil procédé s'il en est mais néanmoins non dénudé (euh dénué) d'intérêt pour mes deux parties (oups, les deux parties en présence).



Vous aurez remarqué la mine réjouie de mon adversaire qui doit se dire in petto : "il a l'air crevé, je pense qu'il a fait un usage immodéré de sa colonne de jade ... gniark gniark gniark ... je vais le bouffer tout cru le pingouin orléanais ... yek yek yek".

Avant d'aller plus loin, le russe c'est, comment dire, du lourd, avec du lourd, un peu de lourd, un zeste de lourd et pour agrémenter le tout, une pincée de lourd.

Allez, zou :

Le général hongrois, heureux et comblé, venait de terminer un repas léger à base de goulash, chou farci, poulet au paprika, os à la moelle, sandre grillé, bouillabaisse de Szeged, millefeuilles et strudels farcis quand son aide de camp vint lui annoncer qu'une armée russe prenait position non loin du camp.
"Foutriquet, moi qui voulait faire la sieste ! me voilà bien, obligé de livrer bataille alors que je viens juste de prendre une légère collation ... Puisque ces gueux veulent se battre, nous allons leur en donner !"

Les messagers partirent donner les ordres et les troupes prirent position :
[Encore ?!]



Placement très con, n'ayons pas peur des mots (voire des maux).
Pour la petite histoire (je me permets une légère digression), le plan initial hongrois était de mettre l'allié polonais en marche de flanc sur le flanc gauche ennemi. J'aurais du garder cette idée car au premier tour, le général polonais (pas du tout occupé à lutiner la gueuse cette fois-ci) fit un 6 sur son dé alors que l'aile gauche russe ne faisait qu'un petit, tout petit 1, limitant ainsi grandement ses capacités de manoeuvre.
Bref, après avoir sangloté, le général hongrois prit une autre décision débile, celle de faire partir sur sa gauche tout son flanc droit, tout au moins la cavalerie, pour jeter le tout sur l'aile droite russe.

"Ca pour être débile, c'est débile ..."

Bien sûr, le russe, lourd mais néanmoins non dépourvu d'idées, se jeta (n'exagérons rien, avança aussi vite que possible) sur le mini flanc droit hongrois qu'il pulvérisa petit à petit, d'autant que le général polonais, de nouveau plus occupé à lutiner on ne sait quoi qu'à se battre, engrangea un nombre non négligeable de jets de dé moisis lesquels, associés à la tactique pitoyable du général en chef, ne firent rien pour arranger les choses, bien au contraire.

Seconde défaite du week-end ... mais le pire reste à venir ...
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Bertrand
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[Bertrandspm]

Et le pire arriva, contre Cédric "el esquive avec mes cavs moyennes face à tes cavs lourdes qui ne peuvent pas me baffer et sur lesquelles je tire joyeusement".

- c'est pas un peu long comme surnom ?
- quoi ? c'est à moi que tu causes ? dis moi pas que c'est pas vrai ?
- ben ce que j'en dis ....
- oui et alors, qui c'est qui raconte d'abord ?
- ben c'est toi mais ....
- vas y cours !!!! tu peux zigzaguer je vais t'avoir vil mécréant !!!
- AAAAAHHHHHHHHH !!!!!!
- tuuuuuuuut -
- bon, ça c'est fait .... c'est vrai quoi, qui c'est qui raconte ici ? ...


Bref, où en étions-nous ?
Ah oui, c'est vrai, Cédric "el esquive avec mes cavs moyennes face à tes cavs lourdes qui ne peuvent pas me baffer et sur lesquelles je tire joyeusement" qui joue, Ô surprise, des byzaaantiiiins !!!!!!



J'ai longuement hésité à poster ce cliché qui reflète parfaitement le côté fourbe du byzantin qui tente de faire croire qu'il est endormi et pas attentif du tout.

Le général hongrois, heureux et comblé, venait de terminer un repas léger à base de goulash, chou farci, poulet au paprika, os à la moelle, sandre grillé, bouillabaisse de Szeged, millefeuilles et strudels farcis quand son aide de camp vint lui annoncer qu'une armée byzantine prenait position non loin du camp.
"Foutriquet, moi qui voulait faire la sieste ! me voilà bien, obligé de livrer bataille alors que je viens juste de prendre une légère collation ... Puisque ces gueux veulent se battre, nous allons leur en donner !"

Les messagers partirent donner les ordres et les troupes prirent position :



Placement réussi puisque l'aile droite hongroise et largement plus forte que la gauche byzantine. Le plan est alors simple : pulvériser l'aile gauche ennemie et se rabattre sur le centre tandis qu'on temporise ailleurs.

- oui on sait que ça donne un plan simple ...
- te revoilà toi ... ça t'a pas suffit tout à l'heure ?
- m'en fous, je cours plus vite que toi !
- oui mais là, j'ai mes potes ...
- tu as des potes toi ?
- oui, Sig, son frère Sauer et leur cousin Glock
- ah ...
- eh ...
- bon ...
- oui, je crois aussi ...
- je cours alors ...
- vas-y ...
- pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan - reload (quand même ...) - pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan pan
- voilà, ça s'est fait ... c'est vrai que je l'ai déjà dit tout à l'heure ...mais c'est moi qui raconte

Bref, comme tout plan simple, l'exécution est facile. Un seul mot d'ordre pour le flanc droit hongrois : CHAAAAAARRRRRGEEEEEZ !!!!!!!
Au début, tout va bien puisque la gauche ennemie est repoussée.

Au début ....

Vraiment au début ....

Car là, pris soudain d'une crise de folie passagère l'amenant à se jeter sur une gueuse de passage (mais c'est quoi cette manie de tout lutiner ???), le général hongrois parvint à faire un miracle ...
Oui, messieurs dames, un vrai miracle se produit sous les yeux ébahis de l'armée : d'un corps avançant en un bloc, comme un seul homme, soudé, le général hongrois le tronçonna en plusieurs petits bouts désormais incontrôlables !!! c'est dingue !!! même moi je n'en revins pas ...

- quoi ?
- c'est toi le général hongrois ... ce que j'en dis ...
- t'es pas mort toi ?
- euh non ... ok, je cours ...
- pourtant je t'avais prévenu ...
- ggrrrrrr .....
- AAAAHHHHHHH !!!!!

.......

- eheheh, c'est pas mal le thermo-nucléaire.


La suite n'en fut que plus logique : les byzantins, tout aussi ébahis que leurs adversaires, revinrent à la charge, en nombre, et grignotèrent l'aile droite hongroise petit à petit (de toutes façons, on grignote petit à petit ...). Dans le même temps, le général en chef était parti à la poursuite de quelques LH venues titiller son flanc gauche. Poursuite inepte et totalement débile puisqu'ainsi, la majeure partie de la cavalerie fut inutile ...
Finalement .... ben ... faut bien le dire ... je me suis pris une tôle monstrueuse.

(J'lui avais dit mais Môssieu n'écoute rien ...)

Bref, après cette branlée, j'ai trouvé un nouvel emploi ... chez les Georges ...
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Bertrand
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[morei]

on pourrait avoir la recette de "bouillabaisse de Szeged"?
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[Bertrandspm]

Voilà :

Ingrédients
- 500 g de petits poissons
- 1-1,2 kg Carpe ou autre grand poisson
- 1 gros oignon
- 1 c. à soupe de Paprika légèrement piquant
- 1/2 piment
- 1 poivron vert piquant
- sel
Progression

1. Ecailler les petits poissons, les vider et les laver - Réserver la laitance au réfrigérateur.
2. Couper la tête et la queue de la carpe, découper en morceaux de 3 cm. Saler délicatement et réserver au frais.
3. Déposer les petits poissons avec la tête et la queue de la carpe dans une casserole; ajouter l'oignon pelé et coupé en rondelles. Verser de l'eau pour qu'elle couvre les poissons. Laisser mijoter à feu doux pendant 1 heure environ. Filtrer le bouillon.

Préparation 2

1. Ajouter 1 litre d'eau froide au bouillon de poisson; incorporer les morceaux de carpe, le paprika rouge, le poivron "cerise" et la laitance. Laisser frémir à feu doux pendant 10 à 15 minutes.

Jó étvágyat ! (Bon appétit !)
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Bertrand
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[BVP]

[jagellion]

Suite et fin :

5ème partie : Les Scythes d'Alain :
Encore des Scythes ! Où sont les Gaulois nus et braillards annoncés ?
Les précédents historiques montrent que les armées d'archers montés et de cataphractes sont éprouvantes pour les Romains. La partie d'hier l'a confirmé.

En mettant un maximum de terrain impropres aux manoeuvres de cavalerie, les choses pourraient s'arranger. Hélas, à part une zone côtière sur la droite, tous les terrains vont s'entasser dans le coin supérieur gauche de la table.
Levallois, morne plaine. Il n'y a même pas un chemin creux.

Avec un tel terrain, la sagesse serait de faire une "bulle" et d'obtenir ainsi une partie nulle. Mais, ce ne serait guère amusant...

Je me déploie donc en oblique et avance à travers la plaine, en essayant de protéger les flancs.
Cette manoeuvre surprend l'adversaire et, à l'exception d'une, les prises de flanc sont évitées. Les lignes adverses se heurtent frontalement.
La mêlée se prolonge et est fort indécise.
Un général indien sur chariot (allié des Scythes) est perdu puis c'est le tour d'un général de cavalerie romain (mais c'est moins handicapant car il ne commande que quelques LH).
Les cataphractes sont coriaces : leur armure lourde les protège efficacement et annule l'armure des légionnaires.

La mêlée se poursuit, les pertes s'accumulant des deux côtés, jusqu'à ce qu'un Gaulois rose (habituellement, ce sont les Flamands qui sont roses) braille (ce n'est pas vraiment le bon terme mais ça fait plus Gaulois): "dernier tour".
C'est alors que l'armée romaine part en déroute alors que l'armée scythe n'a plus qu'un point de cohésion avant de craquer.

Cette partie acharnée clôture ce tournoi très agréable avec des adversaires sympas et fair-plays (avec une mention spéciale pour Thierry qui, bien qu'en position délicate dès le début de la partie, m'a tout de suite signalé une erreur de positionnement qui aurait pu coûter cher aux Romains).

Merci aux organisateurs et aux adversaires pour ces agréables moments.